
au début du 18em siècle, brillant avocat, alphonse marie de liguori, préoccupé par la ruse et les mensonges avec lesquelles agissaient ses confrères, et avant de renoncer à sa carrière et d’être ordonné prêtre, il écrivit une liste de principes éthiques qui valent encore aujourd’hui.
quelles sont ces règles ?
- n’accepter jamais de cause injuste ;
une cause injuste est aussi funeste à l’honneur qu’à la conscience. - ne pas défendre une cause par des moyens illicites ;
- ne pas accabler le client de dépenses superflues ; autrement l’avocat est tenu à la restitution ;
- l’avocat doit défendre la cause de son client avec tout le soin qu’il mettrait à défendre la sienne propre ;
- il faut bien étudier les pièces d’un procès, afin d’en tirer les arguments qui peuvent rendre plus efficace la défense de la cause.
- la négligence et les retards de l’avocat sont souvent préjudiciables aux clients ; il doit les dédommager de ces pertes, autrement, il
pèche contre la justice ; - dans la défense de sa cause, l’avocat doit implorer le secours pour réussir dans sa défense ; dieu n’est-il pas le premier protecteur de lajustice ?
- un avocat se déshonore, en acceptant des affaires supérieurs à ses talents, ou s’il prévoit qu’il n’aura pas le temps de préparer sa défense ;
- justice et probité sont les deux compagnes obligées de l’avocat, il doit les garder comme la prunelle de ses yeux ;
- un avocat qui perd une cause par sa négligence encourt l’obligation de réparer tous les dommages subis par son client ;
- dans la défense d’une cause, il faut être véridique, sincère, respectueux et raisonnable.
- les qualités requises chez un avocat sont :
– la science
- la diligence
- la vérité
- la fidélité et
- la justice.